Transparence, responsabilité sociale et altruisme : voilà les trois piliers qui font la force du bureau d’études AR-C depuis sa création à Paris il y a 30 ans. Transformé en Scop en 2015 au départ à la retraite de son fondateur, il a presque doublé ses effectifs, en se développant de manière constante et maîtrisée. Aujourd’hui, l’intégration de nouveaux salarié·e·s à l’équipe historique pose un nouveau défi, celui de la gouvernance.
Un savoir-faire et d’une expertise reconnus
Créé en 1993 par Philippe Cœur et Pierre Rigaudeau, le bureau d’études AR-C est spécialisé en structures (béton, métal, bois, métallo-textile) et enveloppes des bâtiments, et travaille main dans la main avec les maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre et architectes, aussi bien sur des projets de construction que de restructuration de bâtiments anciens.
Si la Scop est historiquement installée à Paris (elle a déménagé il y a quelques mois tout en restant dans le 13e arrondissement), 60 % de ses chantiers sont réalisés en région Ile-de-France hors capitale et 40 % dans les autres régions.
Discret, mais bénéficiant d’un savoir-faire et d’une expertise reconnus dans la profession, le bureau d’études AR-C peut s’enorgueillir d’avoir été l’un des artisans de la restructuration du Musée du Petit Palais en 2005 ou encore de la construction de la Villa Méditerranée en 2013, dans le cadre de Marseille capitale culturelle européenne, ou encore d’avoir été choisi pour le chantier de rénovation du stade Roland-Garros, échelonné sur 5 ans en raison du maintien des compétitions.
Un développement maîtrisé
La renommée d’AR-C, appuyée par une gestion prudente et maîtrisée, permet à la Scop de tabler sur de belles perspectives, comme le détaille Nicolas Maurel, son président et associé : « Depuis notre transformation en Scop en 2015, on a progressé de manière constante, mais sans chercher à prendre de plus gros projets que ce que l’on est capable de réaliser.
On a surtout à cœur de bien faire notre travail, et à pérenniser l’activité qui consolide nos emplois.
Cette gestion nous a permis de limiter la casse du Covid. On a fait +10 % de CA entre 2021 et 2022, et 2023 s’annonce sur la même trajectoire. Cette année, on va par exemple réaliser de gros projets d’immeubles de bureaux en structures et façades, mais aussi des chantiers plus insolites, comme celui de la rénovation de façades intégrant des vitrines animées sur le site d’Eurodisney ! »
Faire évoluer la gouvernance
Depuis l’arrivée de 5 nouveaux salarié·e·s ces dernières années, en plus de l’équipe des 7 associé·e·s historiques, un défi d’un autre genre se présente aujourd’hui pour AR-C : celui de faire évoluer la gouvernance, pour imaginer un nouveau mode d’organisation, où chacun·e trouverait sa place dans un collectif élargi.
« AR-C est une SAS. On n’a donc qu’un seul dirigeant, mais les prises de décisions sont collectives.
Quand on a repris en Scop, on a continué à fonctionner sur le modèle dans lequel on avait baigné jusqu’ici, qui était déjà basé sur l’autonomie, la transparence. On a donc pas ressenti le besoin de formaliser les choses. Mais l’arrivée de nouvelles personnes nous amène à revoir notre mode d’organisation, à reposer nos objectifs à long terme », analyse Nicolas Maurel.
« On expérimente de nouveaux modèles participatifs. Rien de révolutionnaire, mais par exemple, on a mis en place des petits ateliers de travail thématiques de 3 ou 4 personnes, sur le télétravail par exemple, qui a abouti à la rédaction d’une charte. On va bientôt en démarrer un autre sur la question de la rémunération, car ce qui marchait à 7 avec une pyramide des âges homogène n’est plus satisfaisant à 12 avec des différences de générations et d’expériences. L’idée est de trouver le juste équilibre ! », complète-t-il.
Célébrer les 30 ans comme il se doit
30 ans… l’âge de maturité donc, tout en conservant les valeurs ancrées chez AR-C depuis sa création : la démocratie, l’équité et la solidarité. Et puisque rien n’avait été fait pour le passage en Scop en 2015 ni pour les 20 ans de l’entreprise, l’équipe a cette fois-ci décidé de marquer le coup. L’occasion de tester le fonctionnement en groupe de travail sur un sujet festif et rassembleur ! Résultat : une belle fête se profile le 24 mai prochain, à la Bellevilloise, en présence de 150 invité·e·s environ. Un moment que l’équipe souhaite simple et modeste, à son image.
L’occasion surtout de passer un moment convivial autour d’un buffet et d’une animation musicale, avec toutes celles et tous ceux qui ont contribué à la réussite d’AR-C depuis 30 ans !