L’Histoire des coopératives
Les premières coopératives sous leur forme moderne, qui respectent les grands principes coopératifs que nous connaissons, datent du 19ème siècle.
En 1844 dans le Lancashire en Angleterre, les « pionniers de Rochdale » se réunirent à 40 pour monter une coopérative de consommation afin de fournir une alternative abordable aux denrées alimentaires de mauvaise qualité et frelatées. 20 ans plus tard, 500 succursales, une banque et une mutuelle avaient ouverts. Depuis ce succès, le Mouvement coopératif a connu un bel essor et s’étend aujourd’hui à l’ensemble des secteurs économiques à travers le monde.
2 importants marqueurs ont permis de structurer l’évolution des sociétés coopératives : la loi du 24 juillet 1867 qui reconnaît l’existence des sociétés coopératives, ainsi que la loi-cadre du 10 septembre 1947 qui définit son statut et lui donne sa pleine identité.
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Les coopératives en France de nos jours
Aujourd’hui, les sociétés coopératives poursuivent leur développement. En France, on dénombre 22517 coopératives réparties sur tout le territoire ! Elles représentent un chiffre d’affaires de 307 milliards d’euros pour 1,2 million de salariés.
Saviez-vous qu’un français sur trois est membre d’au moins une coopérative ? En effet, plus de 27 millions de sociétaires sont usagers, clients, salariés ou associés d’une coopérative !
Des coopératives aux profils variés
La coopérative est un modèle qui peut s’appliquer à tous les secteurs d’activités. Les entreprises coopératives peuvent prendre différentes formes : coopératives agricoles, banques coopératives, coopératives de commerçants ou de consommateurs, Scop, Scic, Coopératives d’HLM ou d’habitants…
On parle de coopératives d’entreprises lorsque les associés sont des entrepreneurs : c’est le cas, par exemple, avec les agriculteurs qui adhèrent à une coopérative agricole ou avec les pêcheurs qui adhèrent à une coopérative maritime.
Lorsque les associés sont des utilisateurs de biens et de services, on parle de coopératives d’usagers : les locataires et propriétaires en HLM sont sociétaires de leur coopérative d’HLM, les élèves gèrent leur coopérative scolaire…
Pour les banques coopératives, les associés sont leurs clients.
Les Scop et les Scic dans le paysage coopératif
Quelle place pour les Scop et les Scic dans le paysage coopératif français ? Les Scop sont des coopératives de production détenues majoritairement par les salariés. La démocratie y prévaut et les bénéfices sont équitablement répartis entre les salariés, les réserves de la Scop et les associés.
Les Scic, société coopérative d'intérêt collectif, connaissent un succès croissant depuis leur création en 2001. Elles servent particulièrement bien l’intérêt de toutes les parties prenantes (salariés, producteurs, bénéficiaires, usagers, bénévoles) qui portent un projet commun au cœur de leur territoire.